A on dòt solèy, Silvyan !

Ils étaient particulièrement nombreux, mardi soir au gymnase Gérard-Marianne, lors de la veillée funèbre. Une foule immense, venue des quatre coins de la Guadeloupe, qui était là, hier encore pour les obsèques, en ce jour du 8 mars symbolique pour les droits des femmes, afin de témoigner le plus dignement possible du respect et de l’affection à la famille de Sylviane Telchid. © YJL

On retrouvait tous ces amis qui ont côtoyé cette femme d’exception qu’aura été cette pédagogue, petite par la taille, mais grande par son talent et sa dimension culturelle. Nombreux sont ceux qui garderont de Sylviane le souvenir d’une femme simple, rigoureuse dans son travail et toujours disponible et souriante. © YJL

Tout au long de son existence, à travers notamment ses activités éducatives, littéraires et culturelles, Sylviane aura su parfaitement imprimer son empreinte. Tous, à l’image du maire Jean-Philippe Courtois, ou encore du député Elie Califer, voire son collègue Alain Rutil, se souviendront encore longtemps de cette femme de lettres qui a participé au combat pour la défense et l’illustration de la langue créole. © YJL

Cette Capesterrienne, qui nous aura laissé un héritage littéraire particulièrement riche, a reçu les hommages dignes de la personnalité qu’elle était pour la Guadeloupe et notre langue. Elle restera un modèle pour des générations entières d’enseignants en langue et culture régionales. © YJL

Alors qu’on la savait malade, le décès de Sylviane Telchid aura plongé dans la tristesse tous ceux qui ont au moins une fois entendu parler de cette femme qui, avec son complice de toujours, Hector Poullet, aura été à l’origine de différentes méthodes d’apprentissage du créole. © YJL

La Guadeloupe perd aujourd’hui l’une de ses plus valeureuses filles : précurseuse, avec d’autres, du rayonnement de notre langue créole. Elle demeurera parmi les grandes femmes de la Guadeloupe, pour son apport considérable à notre patrimoine culturel. © YJL

Mèsi Silvyan, pou tou sa ou pòté ba pèp Gwadloup, alantou a lang, mès é labitid annou. Maintenant, il convient de sauvegarder ses écrits pour qu’ils ne sombrent pas dans l’oubli. © YJL