Accompagner les créateurs, une mission prioritaire de la Chambre de commerce

Avec 3 à 4 000 créations d’entreprises par
an, un ratio par habitant supérieur au chiffre national, la
Martinique se distingue par son dynamisme entrepreneurial.
« Cela s’explique en partie par un taux de chômage endémique
de l’ordre de 20 % qui fait que, pour beaucoup de personnes, la
création d’entreprise est une voie d’insertion économique »,
analyse Miguel Radom, responsable du service création/reprise de la
CCIM. « Pour autant, nous pensons que la création ne doit pas
être subie, le chômage peut être un élément déclencheur mais pour
devenir un chef d’entreprise, il faut vraiment en avoir envie.
» 

Informer

« La mission de la CCIM est d’accompagner le
développement économique local. En ce qui concerne les porteurs de
projet, notre rôle est d’informer, de former, conseiller et
faciliter », résume Miguel Radom. La CCIM organise chaque mois les
Vendredis de la création, des réunions d’information pour répondre
aux questions que tout futur créateur se pose : aspects juridiques,
réglementaires, financiers, analyse du marché, statut social, aides
à la création, viabilité du projet… Ces réunions sont libres
d’accès et il est possible d’y participer en présentiel ou à
distance. « Nous recevons chaque année environ
700 personnes à ces réunions collectives. Il est aussi
possible d’avoir un rendez-vous individuel avec l’un de nos
conseillers mais plutôt pour des projets plus avancés. Il y a trois
stades de maturation du projet : l’idée, le projet et le lancement.
» 

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Former

La clé de voûte de l’offre de formation de la CCIM
est Cinq jours pour entreprendre, dispensée six à sept fois par an.
Elle est payante mais finançable par le compte personnel de
formation (CPF), par Pôle emploi (AIF) ou même l’employeur dans
certains cas. Elle permet d’acquérir la connaissance pour modéliser
son projet, les compétences…