la cour criminelle
Marie-France GRUGEAUX-ETNA
Deuxième affaire de viol dans cette série de trois au programme de cette semaine « expéditive » initiée par la cour criminelle. Et si la précédente condamnait un agresseur à l’origine de 6 viols et tentatives de viol sur des mineurs de 15 ans, cette fois-ci l’accusé s’en est pris à une vielle dame de 92 ans. Un homme souffrant de schizophrénie, au discernement altéré a-t-il sa place en prison ? C’est la principale question à laquelle les magistrats devront répondre avant de le condamner.
Dans sa maison où elle habite depuis plus de 40
ans, la vieille dame se croyait en sécurité, vivant seule depuis le
décès de son époux. Comme chaque soir, elle a fermé sa porte à clef
et ses volets de l’intérieur avant d’aller se coucher. Au cours de
la nuit et malgré ses problèmes d’audition, elle ressent une
présence humaine qui la réveille. Effectivement debout au pied de
son lit un homme, grand entre 1m90 et 1m95 et corpulent, la regarde
avant de se jeter sur elle. Elle tente avec l’énergie du désespoir
de le faire tomber du lit, en vain. Il lui plaque une main sur sa
bouche et son nez et tente de l’étouffer alors qu’elle hurle. Il
lui arrache sa culotte et la viole. À aucun moment il ne prononce
un mot alors que la victime résumera son ressenti pendant ces
moments d’horreur en disant « Je me voyais
mourir »….
