Au Gosier, le nouveau maire Michel Hotin déjà mis en difficulté : une majorité fragilisée dès le premier conseil


Rédaction Web

Le premier conseil municipal de Michel Hotin, nouveau maire du Gosier, a tourné court lundi 28 avril. L'opposition a rejeté en bloc les délégations et la refonte des commissions, plongeant la majorité dans l'impasse politique. Retour sur une séance mouvementée qui révèle les fractures d'une équipe municipale divisée.
Lundi 28 avril, la première séance du conseil municipal sous l'égide de Michel Hotin devait marquer le début d'une nouvelle ère. Pourtant, en l'espace de quelques heures, le vote des délégations au maire et la réorganisation des commissions communales ont été rejetés en bloc par l'opposition. Une déconvenue majeure pour le nouvel édile, contraint de clore prématurément la séance.
Alors que la majorité espérait asseoir son autorité, c'est finalement le statu quo qui prévaut, à un an des prochaines élections municipales. Un revers stratégique qui illustre les tensions persistantes au sein de l'hémicycle.
La nomination qui a tout fait basculer
Comment en est-on arrivé là ? Selon plusieurs élus, la nomination d'Edwing Laupen au poste de directeur de cabinet du maire aurait cristallisé les tensions. Jules Frair, dont le soutien avait pourtant permis l'élection de Michel Hotin le 15 avril, a cette fois-ci fait cause commune avec l'opposition.
Or, selon Frair, Hotin s'était engagé à ne pas recruter l'ancien directeur de cabinet de Cédric Cornet, une figure controversée. Un revirement perçu comme une trahison par certains, alimentant les divisions au sein du conseil.
Les prochaines négociations entre majorité et opposition seront cruciales pour éviter une paralysie totale de la municipalité.
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