

Par Bérengère MERLOT ([email protected])

La Journée internationale des droits des femmes est l'occasion d'évoquer les réalités sociales de nos concitoyennes du quotidien, vues par Nadia Samut, la responsable du service social du CHU.
«Droits, égalités et autonomisation », tel
est le thème choisi par le conseil départemental, pour la journée
internationale des droits des femmes de 2025. Si la société évolue
et, en son sein, le rôle et la place des femmes, il ressort au
travers des mots de la responsable du service social du centre
hospitalier universitaire (CHU) de Guadeloupe, Nadia Samut, que la
réalité peut aussi être compliquée. « L'essence de la mission
d'une assistante sociale est de protéger toutes les personnes qui
peuvent être à risque en raison de leur environnement
socio-familial difficile ou qui peuvent représenter un danger par
rapport à elles-mêmes, en raison d'un déséquilibre
psychique », explique la cadre supérieure. Pour Nadia Samut,
deux grandes réalités sociales préoccupantes sont identifiées en
Guadeloupe : les femmes âgées qui ne peuvent plus vivre en
autonomie et les femmes sans domicile fixe.
Ne plus pouvoir vivre seule
En Guadeloupe, beaucoup de femmes sont plus âgées
que les hommes. Elles se retrouvent parfois isolées, notamment
lorsque les enfants vivent hors du département. « À l'occasion
d'une hospitalisation plus ou moins longue, certaines femmes ne
ressortent pas égales à elles-mêmes. Ces personnes peuvent perdre
leur indépendance et ont besoin de tiers pour pouvoir vivre »,
relate Nadia Samut. Une assistante sociale est en lien avec les
multi-partenaires qui composent l'environnement socio-professionnel
pour trouver la réponse la plus adaptée, pour les personnes âgées
qui ne peuvent pas rester à domicile....
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