« Chemsex : à très haute dose, il peut y avoir un risque létal »

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Interview

Propos recueillis par Barbara PELMARD ([email protected])

Diane Alot-Nolar • D.A.

Impliqué dans un grave accident de la route survenu le 10 février, l’humoriste Pierre Palmade a été contrôlé positif à la cocaïne. Il aurait consommé diverses drogues de type « chemsex », un cocktail de drogues pris lors de rapports sexuels.un faits divers qui a mis en lumière une pratique peu connue. Produits utilisés, dangers, buts recherchés : le point sur le chemsex avec Diane Alot-Nolar.

Qu’est-ce que le chemsex ?

Le chemsex est la contraction de deux mots anglais
« chemicals » et « sex » qui caractérise le
fait d’utiliser des drogues dans un contexte sexuel. On n’en parle
beaucoup aujourd’hui depuis l’affaire Pierre Palmade mais ce n’est
pas une pratique nouvelle puisqu’elle existe depuis au moins une
quinzaine d’années et est apparue dans le milieu gay
anglosaxon. 

Quelles sont les drogues utilisées ?

Cela est très variable. De nombreuses substances
psychoactives peuvent être utilisées dans le chemsex et sont
souvent associées. Celles qui sont les plus souvent utilisées sont
le poppers, le GHB/GBL (gammahydroxybutyrate/gamma-Butyrolactone),
la métamphétamine, la kétamine, la MDMA
(méthylènedioxyméthamphétamine), les cathinones ou encore la
cocaïne. Les médicaments peuvent également entrer dans cette
combinaison tels que les anxiolytiques ou le viagra. La combinaison
de toutes ces substances peuvent être très dangereuses pour la
santé.

Quel est le profil type du chemsexeur ?

C’est difficile à dire parce que l’on peut aussi
bien retrouver des personnes homosexuelles qu’hétérosexuelles qui
s’adonnent à ces pratiques. Des personnes qui vont le pratiquer à
plusieurs, en couple ou…