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Chikungunya en métropole : un deuxième cas autochtone détecté dans l’Hérault

16 June 2025
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Alors que Mayotte et La Réunion restent en proie à une épidémie de chikungunya, la métropole enregistre son deuxième cas autochtone de l'année dans l'Hérault. Les autorités sanitaires renforcent les mesures préventives pour éviter une propagation locale.

L'Agence régionale de santé (ARS) d'Occitanie a annoncé ce lundi 16 juin la détection d'un cas de chikungunya chez une personne n'ayant pas voyagé en zone tropicale. La contamination a donc eu lieu dans l'Hérault, plus précisément à Prades-le-Lez. Il s'agit du deuxième cas autochtone en France hexagonale cette année, après un premier signalement dans le Var le 11 juin. 

Bien que l'état de la personne infectée ne suscite pas d'inquiétude, l'ARS a immédiatement mis en place des actions préventives autour des lieux fréquentés par la malade pour limiter la propagation. 

Appel à la vigilance pour les habitants de la commune 

Les personnes ayant séjourné à Prades-le-Lez depuis début mai et présentant des symptômes évocateurs (fièvre brutale, douleurs articulaires, éruptions cutanées) sont invitées à consulter leur médecin. Depuis le 1er mai, 59 cas importés de chikungunya ont été recensés en Occitanie, mais ce nouveau cas autochtone marque une évolution préoccupante. 

Le chikungunya se transmet par la piqûre du moustique tigre, également capable de propager la dengue et le Zika. Son activité est favorisée par les fortes chaleurs qui touchent actuellement la France. En 2024, un seul cas autochtone avait été signalé en Île-de-France, et aucun en 2023. Depuis 2010, une trentaine de contaminations locales ont été enregistrées en métropole. 

L'épidémie persiste dans l'océan Indien 

Si la situation en métropole reste sous surveillance, l'épidémie continue de sévir à Mayotte, où 913 cas ont été officiellement recensés depuis fin mai, un chiffre probablement sous-estimé. À La Réunion, le pic semble passé, mais le bilan reste lourd : 200 000 contaminations et 23 décès depuis janvier. 

Les autorités sanitaires rappellent l'importance des gestes de prévention : éliminer les eaux stagnantes, utiliser des répulsifs et porter des vêtements couvrants pour limiter la prolifération des moustiques.