

Par Stéphanie VÉLIN
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Le congrès du syndicat des enseignants au sein de l'Union nationale des syndicats autonomes (SE-UNSA) ferme ses portes ce soir après trois jours de conférences-débats sur de nombreux problèmes, dont la précarité croissante des postes.
Dès mercredi 29 janvier et pour trois jours,
enseignants et personnels d'encadrement ont été nombreux à prendre
place au centre culturel Rémy Nainsouta à Pointe-à-Pitre.
Le syndicat des enseignants de l'Union nationale
des syndicats autonomes (SE-UNSA) ne s'était pas réuni depuis
quatre ans. Dans cet intervalle, les enseignants ont eu trois
ministres de l'Éducation nationale au rythme d'un par an, depuis le
départ de Jean-Michel Blanquer en 2022. Les réformes aussi se sont
succédé, mais au congrès, on regrette que les moyens n'aient pas
été massivement déployés. « Les gouvernements successifs ont
tendance à demander à tous les ministères de faire des efforts.
Nous, à l'Éducation nationale, nous pensons que nous devrions être
exemptés de ces efforts parce que l'instruction est un
investissement. Ce n'est pas de la dépense courante. Quand on forme
correctement nos enfants, on investit dans l'avenir du pays »,
affirme Jérôme Fournier, le secrétaire national du SE-UNSA. Pendant
trois jours, au congrès, les professionnels de l'éducation
échangent autour de cette problématique et de nombreuses autres
préoccupations quant à l'évolution de leurs conditions de travail.
C'est la raison pour laquelle la santé mentale des enseignants a
notamment été abordée avec la psychologue Noémie Top. La pression
croissante se ressent aussi dans l'organisme. Or « une
personne bien de la tête...
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