

Éditorial
Par Richard GARNIER [email protected]

En Guadeloupe, en Guyane et en Martinique, la violence armée n'est plus un symptôme sociologique. C'est réellement devenu un système.
Que faudra-t-il de plus pour que l'État lève enfin
les yeux vers l'Outre-mer, et singulièrement vers les
Antilles-Guyane ?
En Guadeloupe, en Guyane et en Martinique, la
violence armée n'est plus un symptôme sociologique. C'est
réellement devenu un système.
À un rythme quotidien de fusillades qui éclatent
comme on allume une cigarette. Où même des adolescents armés y vont
de leurs règlements de comptes en n'ayant plus qu'à appuyer sur une
détente ! En n'importe quel lieu. Qu'il y ait du monde ou pas.
Et même en plein jour.
Des quartiers entiers vivent sous
couvre-feu informel
Des quartiers entiers vivent sous couvre-feu
informel. Le tout, dans un silence presque complice des autorités
nationales.
Les chiffres sont pourtant là. Implacables. En
matière de meurtres par rapport au ratio du nombre d'habitants, nos
trois territoires ultramarins caracolent en tête...
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