

Par Bérengère MERLOT [email protected]

Dans le cadre de la Journée nationale sur le don d'organes et de reconnaissance aux donneurs, dimanche 22 juin, l'Agence de la biomédecine organise une campagne de sensibilisation au don, sur tout le territoire.
«C'est une nouvelle vie », sourit Tyler
Polius, 25 ans, greffé d'un rein le 19 janvier 2024. Atteint de la
sclérose tubéreuse de Bourneville depuis sa naissance, Tyler Polius
était, à 24 ans, à un stade d'insuffisance rénale maximale. Le rein
qu'il a eu la chance de recevoir n'est pas un rein
« inconnu ». C'est sa maman, Marie-Laure Ladire, 54 ans,
qui lui a fait don de l'un de ses reins, de son vivant.
« Lorsque le médecin m'a appelée pour me dire qu'il ne lui
restait plus que 20 % de fonction rénale, je me suis dit qu'il
était hors de question que mon fils soit dialysé, et je me suis
portée volontaire pour lui donner l'un de mes deux reins »,
explique cette maman. Aujourd'hui, Tyler et Marie-Laure prennent la
parole sur ce sujet car la question du don d'organes est encore
trop souvent tue. Qu'il s'agisse d'un don de son vivant, ou d'un
don de fait, en cas de mort encéphalique (ou mort cérébrale), le
sujet reste délicat. Pourtant, en Guadeloupe, « un peu plus de
200 personnes sont en attente d'une greffe de rein », émet le
docteur Roland Lawson, médecin réanimateur et responsable de la
coordination hospitalière du prélèvement d'organes et de tissus au
CHUG...
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