Selon les données publiées par l’INSEE ce mercredi 24 mai 2023, les Guadeloupéens allouent 22,4% de leur budget annuel à l’alimentation. Quant à leurs habitudes alimentaires, elles diffèrent complètement de celles des Français avec une consommation plus modérée de produits laitiers et de fruits.
L’alimentation représente une bonne partie des dépenses des Guadeloupéens devant celles liées au transport. Chez les ménages les plus modestes, c’est 25,8% du budget dont 74% est réservé aux achats, le reste se répartissant dans les consommations alimentaires hors domicile. S’ils consomment moins de produits laitiers et de fruits, les Guadeloupéens ne consomment pas beaucoup d’aliments ultra-transformés. Cela représente 14% de l’alimentation soit 9 points de moins que dans l’Hexagone.
L’alimentation représente 22,4%
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D’autre part, on consomme beaucoup plus d’huile que dans l’Hexagone (+110%) mais globalement moins de matières grasses. On consomme aussi plus de sucre et de boissons sucrées, sauf chez les ménages modestes qui consomment 40% de sucre en moins.
Les Guadeloupéens consomment plus de céréales
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Du côté des protéines, les Guadeloupéens consomment autant de viande qu’en France. Avec quelques nuances toutefois. Leurs préférences vont au poulet et au porc tandis que la viande de boeuf et la charcuterie sont boudés. Du côté de la mer, le poisson et les fruits de mer ont la côte. Ces chiffres sont toutefois à nuancer en fonction du niveau de vie des ménages. Là encore, les ménages les plus précaires sont pénalisés et consomment moins de poisson (-27%) et de viande (-48%)
Moins de produits transformés
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Enfin, les produits ultre-transformés, pauvres en nutriments et riches en additifs restent peu consommés. Ils représentent 14% des aliments soit 9 points de moins qu’en France Hexagonale. Et c’est heureux compte tenu de leur impact négatif sur les maladies chroniques telles que l’obésité, le diabète ou l’hypertension.
Moins de produits laitiers que dans la France Hexagonale
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Dans un processus plus lent qu’en France, le département se convertit aussi peu à peu à l’agriculture biologique. Les données de l’INSEE laissent apparaître qu’en 2020, 3% de la surface agricole était certifiée AB ou en cours de conversion. Pour l’heure, ces initiatives concernent spécialement les fruits et légumes.
Habitudes alimentaires de Guadeloupéens
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