

Rédaction Web - Christophe Verger

Alors que l'assemblée nationale entame des débats houleux sur la fin de vie, une fracture se désigne entre opposants et et partisans d'une législation de l'aide active à mourir. Si 74% des médecins y seraient favorables selon un sondage, un collectif de 200 soignants monte au créneau pour dénoncer un projet de loi "dangereux".
Les députés ont entamés l'examen du texte controversé sur la fin de vie, dans un climat électrique. Certains élus ont évoqués des situations personnelles déchirantes, tandis que d'autres mettent en garde sur contre une "banalisation de l'euthanasie". Olivier Falorni a même lancé : "Il y a encore pire que la mort", soulignant la complexité éthique du sujet.
74 % des médecins favorables à une aide active à mourir
Selon un sondage mené par l'ifop, près de trois médecins sur quatre se disent favorable à la légalisation d'une assistance médialisée pour mourir. Ces professionnels de santé invoquent la souffrance des patients en phase terminale et le droit à une mort "digne".
Cependant la question reste épineuse : faut-il encadrer strictement cette pratique ou craindre une dérive vers une euthanasie élargie ?
200 soignants sonnent l'alarme contre "un risque de dérive eugéniste"
Dans une tribune publiée par Ouest-France, un collectif de 200 professionnels de santé dénonce un projet de loi "précipité". Ils redoutent une instrumentalisation de la fin de vie et une pression sur les patients vulnérables. "La société ne doit pas faire de la mort un acte médical banal”, affirment-ils.
Un clivage persistant dans l'opinion publique
Les Français semblent partagés. D'un côté, une majorité supporte l'idée d'une mort choisie ; de l'autre, des craintes subsistent sur les garanties éthiques. Le débat ne fait que commencer et les amendements seront nombreux avant l'adoption définitive du texte.
Entre respect de la volonté des patients et protection des plus fragiles, la France cherche sa voie. Les semaines à venir seront cruciales pour dessiner les contours d'une législation qui pourraient marquer un tournant dans l'histoire de la bioéthique.
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