Gaëtan Tringham
Lors des travaux de terrassement, il y a maintenant plusieurs années, sur le site de la centrale du Larivot • SITE WEB CENTRALE DU LARIVOT
Ce 7 février la Cour administrative d’appel de Bordeaux valide l’autorisation environnementale délivrée par la préfecture en octobre 2020 et va à l’encontre du Tribunal administratif de Cayenne. Les étapes sont quasiment toutes réunies pour une reprise des travaux à la saison sèche.
Un pas de plus vers la reprise du chantier de la centrale thermique du Larivot. Le 22 octobre 2020, le préfet de la Guyane, délivrait une autorisation environnementale pour son exploitation. Par un jugement du 28 avril 2022, le Tribunal administratif (TA) de la Guyane annulait cet arrêté préfectoral au motif que l’administration ne justifiait pas de l’absence de solutions alternatives satisfaisantes au site d’implantation retenu.
Ce 7 février, la cour administrative d’appel de Bordeaux annule le jugement du TA de Cayenne et « valide l’analyse du préfet […] et ne fait droit à aucune des autres critiques formulées à l’encontre de l’arrêté préfectoral ».
Une nouvelle échéance le 7 mars
EDF PEI, porteur du projet « se félicite de la décision ». La future centrale du Larivot « permettra d’assurer la continuité d’approvisionnement électrique de la Guyane et d’accompagner sa croissance démographique et économique. Fonctionnant exclusivement à la biomasse liquide, elle produira une énergie renouvelable et garantie ».
Cette décision « ouvre la voie à une reprise du chantier de construction de la centrale dès la fin de la saison des pluies ». Il reste en effet une étape juridique, celle du jugement au fond sur le permis de construire, lui aussi annulé par le TA de Cayenne le 18 juillet dernier. L’audience à ce sujet aura lieu le 7 mars prochain à la Cour administrative de Bordeaux.