

Par Marie VANDEWOESTYNE m.vandewoestyne@agmedias.fr

Accompagnées de leurs mères, deux adolescentes racontent le calvaire qu'elles ont vécu depuis plusieurs mois dans le collège Eugène Yssap de Sainte-Anne. Insultes, intimidations, objets détruits... malgré les signalements, les mesures prises par l'établissement restent, selon les parents, insuffisantes. Une version contestée par le rectorat.
Depuis plusieurs mois, les deux jeunes filles en
classe de sixième au collège Eugène Yssap de Sainte-Anne sont la
cible de brimades répétées, commises par une camarade. Elle les
suit, les menace, les bouscule, leur vole des affaires. « Elle
a lancé des cailloux sur nous dans la cour, cassé nos affaires,
volé nos effets personnels », témoignent-elles.
Premiers signalements : l'écoute des
parents
Alertées, les mères des victimes se mobilisent.
« Nos filles nous ont parlé en premier. Ensuite, nous avons
cherché à comprendre ce que l'établissement comptait faire »,
raconte l'une d'elles. Mais la réponse du collège est jugée
décevante : une simple convocation des élèves concernées, parfois
toutes ensemble, rarement de manière isolées. Le protocole
« Phare », censé être déclenché en cas de harcèlement,
n'aurait pas été activé. De son côté, le rectorat, en lien avec la
direction du collège, affirme que « les parents ont été
régulièrement tenus informés des démarches entreprises par le
collège et par l'équipe de vie scolaire », notamment...
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