« Il faut repenser le succès comme construction commune, personne ne réussit seul »

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Interview

Propos recueillispar Romain MATTIO ([email protected])

Erol Nuissier, psychologue, a écrit un ouvrage pour penser les changements de société à travers l’exemple du cyclisme.  • NATHALIE DINANE

Après avoir abordé le sujet dans un de ses ouvrages « Psychologies des sociétés créoles », le psychologue clinicien Errol Nuissier a détaillé et prolongé sa pensée dans un livre publié dernièrement. Selon lui, le cyclisme permet, grâce à ses valeurs, de pouvoir penser et améliorer notre société.

Comment pouvez-vous résumer votre livre pour
ceux qui ne l’ont pas lu ?

Cet ouvrage, c’est l’utilisation des valeurs du
cyclisme pour penser la société. Ce n’est pas un livre sur le vélo,
le cyclisme est un prétexte, un point de départ. Mon objectif a été
de donner des pistes de réflexions pour faire peuple. C’est un
livre qui questionne sur les valeurs de la société et donne des
outils pour y répondre. Il y a une volonté de démocratiser la
pensée car c’est ainsi que nous changerons la société.

Vous aviez déjà exploré cette idée que le
sport pouvait être un miroir de notre société dans votre précédent
ouvrage Psychologies des sociétés
créoles, pourquoi avoir ciblé, et développé
spécifiquement le cyclisme dans cet ouvrage ?

J’avais ouvert l’idée que le sport pouvait être
une porte d’entrée pour comprendre la société. Et j’ai eu besoin de
transmettre cette idée, au travers de ce livre, que le sport a le
pouvoir de changer la société. Et ce que j’ai envie de dire, c’est
qu’à travers le sport, tout un chacun peut changer la société dans
laquelle nous vivons. Au-delà des valeurs qui sont portées
par…