

Par Stéphanie VÉLIN
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Si le débat sur les déserts médicaux fait rage dans l'Hexagone, les interrogations sont ici aussi pressantes. Et pour cause, l'archipel est une zone blanche : une région où l'accès aux soins est très limité.
«La Guadeloupe comporte des zones blanches, où il
est extrêmement difficile aux personnes qui ne possèdent pas un
véhicule de se déplacer pour aller chez un médecin », souligne
la présidente du Conseil de l'ordre des médecins, Dr Catherine
Billot-Boulanger. La problématique est complexe, car au-delà du
manque de médecins, c'est le regard que portent les patients sur
toute une profession qui semble changer et une réorganisation d'un
métier-vocation qui se discute.
Une démographie médicale préoccupante
La Guadeloupe vieillit vite et l'urgence pose la
question de vieillir en bonne santé. Car le constat démographique
est alarmant, surtout concernant certaines spécialités médicales.
Le Dr Billot-Boulanger assure que l'on manque autant de médecins
généralistes que de spécialistes : cardiologues, ophtalmologues,
diabétologues, endocrinologues, rhumatologues... « La seule
spécialité pour laquelle on a une démographie qui est plus
favorable que celle de l'Hexagone, c'est l'urologie. Mais en
parallèle, on a un taux de cancer de la prostate qui est dans les
valeurs de...
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