La NHA 2025: don, transmission et valorisation des cultures afro-caribéennes

Pouvez-vous nous expliquer la genèse de la NHA (Natural Hair Academy) ? 

L'aventure a débuté au début des années 2010. Avec mes associés de l'agence Ak-a, nous observions qu'un mouvement né aux Etats-Unis autour du retour aux cheveux naturels des afro-américains commençait à s'installer aussi en France. Ces questions nous intéressaient fortement, puisqu'une des associées, qui n'est autre que ma sœur, avait arrêté le défrisage et ces thématiques l'intéressaient fortement. Nous avions des idées, et puis il y a eu une opportunité, puisque celle qui allait devenir notre future associée américaine cherchait une agence en France pour l'aider à organiser une conférence autour du cheveu naturel avec une coiffeuse américaine.

Nous avons débuté comme cela en 2012, puis nous avons développé notre vision, les projets que nous avions en tête, que l'on a déroulé jusqu'à aujourd'hui.

Qui compose l'équipe aujourd'hui et combien de personnes travaillent sur l'événement ?

Au cœur de l'organisation de la NHA nous sommes trois mais nous travaillons bien sûr avec de nombreux prestataires professionnels.

Là, en l'occurrence, nous travaillons avec Viparis, puisque la Nha se tiendra à Porte de Versailles, au pavillon 8. Sur cette édition, nous aurons 290 exposants, une quarantaine de conférences et attendons 30 000 visiteurs sur les deux jours.

Comment le salon a-t-il évolué depuis 2012 ?

Au début, c'est vrai que l'événement était très centré autour de la beauté et de l'entretien du cheveu naturel afro. L'ADN de la NHA, était de faire un pont entre les meilleurs spécialistes américains et français autour de la coiffure et de l'entretien du cheveu afro naturel.

Entre-temps, nous avons développé les choses pour en faire un événement qui soit un lieu de conscientisation, transmission, d'affirmation, de célébration et d'empowerment, notamment autour des femmes. Parce que 80 % de notre public est féminin, même si nous avons aujourd'hui des hommes et aussi des enfants.

Retrouvez la suite de cette interview dans notre dernier numéro de L'Hebdo édition hexagone de France-Antilles et France-Guyane.

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