Le Guadeloupéen Luidgi Midelton et les épéistes français survolent l’Europe, les fleurettistes en argent

Après une élimination prématurée en individuel, le Guadeloupéen Luidgi Midelton avait une dette envers l'équipe de France. Mercredi, il l'a payée avec intérêt. Portés par leur leader, les Bleus (Midelton, Bardenet, Billan) ont écrasé les Néerlandais, n°1 mondiaux, en finale (45-29). "S'ils veulent m'abattre, ils vont devoir se dépouiller", avait prévenu Midelton avant le tournoi. Prophétique : dès le premier assaut, il a planté 5 touches, donnant le ton. Les Français n'ont jamais relâché, confirmant leur domination collective. 

Avant la finale, les épéistes tricolores avaient balayé la Suède (45-31), surmonté l'Ukraine (45-40) après un départ difficile, puis humilié les Italiens, champions du monde, chez eux (43-33). Contre les Pays-Bas, la victoire fut une formalité. Cette consécration s'ajoute à un palmarès déjà impressionnant : champions du monde 2023, champions d'Europe 2024. Les JO de Paris, où ils avaient frôlé le bronze, ne sont plus qu'un mauvais souvenir. 

Les fleurettistes en argent, le renouveau après les JO

Mardi, les Françaises (Anita Blaze, Eva Lacheray, Pauline Ranvier) ont échoué d'un rien face aux Italiennes en finale (38-37). Malgré la défaite, cette médaille d'argent marque une belle résilience après leur élimination précoce à Paris et l'absence de Ysaora Thibus, toujours suspendue.

En demi-finale, elles avaient pris leur revanche sur les Polonaises (45-41), qui les avaient battues en 2023. Preuve que le fleuret français se reconstruit. Avec 3 médailles d'or et 6 podiums à Gênes, la France reste une puissance majeure. Les épéistes dominent, les fleurettistes progressent… et les JO de Los Angeles 2028 se profilent déjà à l'horizon.