L’élevage de bovins est un métier « difficile et contraignant »

Depuis trois jours, route d’Acomat, l’abattoir
départemental tourne de nouveau à plein régime, après le blocage
des accès, la semaine dernière, par les artisans bouchers. Ceux-ci
réclamaient une diminution des saisies de carcasses de bovin pour
des motifs administratifs et une participation au capital de la
société. Lors de la reprise, lundi, les conducteurs de camion
attendent en file indienne pour l’abattage de leur bête. Tout le
monde est à son poste. Dans son bureau, en blouse blanche, Rony
Guillaume, le directeur, surveille les entrées, il s’informe auprès
de son directeur de production du nombre total de bêtes en attente,
et prévoit déjà le planning…