Les forêts sèches ont besoin d’être protégées

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PORT-LOUIS 

Par Claudia BELTON ([email protected])

Un des aménagements réalisés par l’ONF à la barre de Cadoue sur le site de Massioux à Anse-Bertrand, un belvédère avec une vue imprenable sur la Grande-Terre. • C.B.

L’Office national des forêts a réuni, mercredi dernier, tous les acteurs institutionnels et les collectivités qui interviennent dans la préservation de la réserve biologique dans le nord Grande-Terre. Une occasion de faire le point sur les actions réalisées, et de programmer celles à venir. 

La Réserve biologique dirigée du nord Grande-Terre
a été créée en 2018. Gérée par l’ONF, cette réserve éclatée de plus
de 730 ha, s’étend sur trois sites : Petit-Canal, Port-Louis et
Anse-Bertrand. Elle vise à protéger les derniers massifs de forêts
sèches du Nord Grande-Terre. Mercredi dernier, le comité
consultatif de gestion 2023 a dressé le bilan des actions de l’an
dernier et présenté aux acteurs de ce dossier les résultats des
inventaires scientifiques avant de se rendre sur les sites de Poyen
à Petit-Canal et Massioux à Anse-Bertrand. “Très souvent ces
espaces sont malmenés par les pratiques agricoles et les
infrastructures d’où l’intérêt de les préserver pour la richesse de
leur écosystème, de les valoriser et de bien les gérer, a indiqué
Mylène Musquet, directrice de l’Office nationale des forêts (ONF),
en préambule de la présentation du bilan. “Trente-trois nouvelles
espèces d’insectes ont ainsi été découvertes en Guadeloupe,
a-t-elle poursuivi, et 5 nouvelles mentions pour les Antilles”. Le
Plan de relance (1), autour du volet de la transition
écologique,…