Les habitants du centre-ville de Fort-de-France résignés face au tapage nocturne

The content originally appeared on: Martinique FranceAntilles

Jean-Michel Hauteville ([email protected])

Les bradjaks sont à l’origine d’une importante pollution sonore pour les Foyalais, notamment dans les quartiers proches
du centre-ville. • PHOTO JEAN-MARC ETIFIER/ARCHIVES FRANCE-ANTILLES

Vidés, “afters”, noctambules éméchés, bradjak, incivilités… Bien souvent, pour les habitants du cœur historique de Fort-de-France, les réjouissances du carnaval sont synonymes de nuisances. Et ce, à toute heure du jour ou de la nuit. Philosophes, ces Foyalais ont néanmoins su prendre leur mal en patience, voire profiter de la liesse des jours gras, malgré le vacarme incessant.

Après deux années de restrictions, ce millésime
2023 du carnaval de Fort-de-France aura fait le bonheur des petits
et des grands. Aux premières loges, les habitants du centre-ville
étaient les mieux placés pour profiter de cette ambiance festive
qui a déferlé dans les rues de la capitale plusieurs jours durant.
Mais la médaille a un revers : après les vidés des jours gras, les
réjouissances se sont poursuivies jusque tard dans la nuit,
occasionnant des nuisances sonores qui ont perturbé le sommeil des
riverains.

“La journée ça peut aller”, dit Alberte,
rencontrée non loin du grand marché couvert. “Mais le soir, il y a
beaucoup de bruit. Il y a beaucoup d’ambiance”, ajoute cette
Foyalaise de 42 ans, installée “depuis quelques mois” dans le
centre-ville après avoir vécu à Dillon. “On essaye d’accepter ça
parce que c’est le carnaval, mais c’est bruyant”, grimace cette
maman d’une fille de deux ans. Dans sa…