

Par Bérengère MERLOT b.merlot@agmedias.fr

Mardi 1er juillet, les kinésithérapeutes de Guadeloupe sont montés au créneau se joignant à un mouvement national de mécontentement, suite au report de la revalorisation tarifaire qui était prévu à partir de ce jour.
«Je travaille depuis 23 ans et je n'ai connu que
deux revalorisations. La dernière date d'il y a 10 ans »,
raconte Léa Louison, kinésithérapeute à Colin-Petit-Bourg. Peu
habitués à se faire entendre, les kinésithérapeutes de Guadeloupe
ont pourtant rejoint, mardi 1er juillet, le mouvement national de
grève pour protester contre le report de la revalorisation de leurs
actes, prévu ce jour. Ils se sont déplacés en délégation devant le
siège de la caisse générale de Sécurité sociale (CGSS) à Dothémare,
aux Abymes. Négocié il y a un an, il est apparu, il y a dix jours,
que la revalorisation notifiée dans l'avenant n°7 aurait finalement
lieu en janvier 2026. « Ça ne représente que quelques
centimes, mais pour notre fonctionnement, c'est très
important », reprend Léa Louison. Les kinésithérapeutes de
Guadeloupe sont représentés par les syndicats Alizé, la Fédération
française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR),
et le syndicat national des masseurs kinésithérapeutes
(SNMKR).
Sacrifiés à cause d'une mauvaise gestion de
la Sécurité sociale
« Il y a un système qui s'appelle l'objectif
national de dépenses de l'Assurance maladie (ONDAM), créé en 1995
pour réduire le déficit des dépenses de l'Assurance maladie. On ne
doit pas dépasser...