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Plagiat musical : Joé Dwèt Filé et Burna Boy dans la tourmente après la plainte de Fabrice Rouzier

28 April 2025
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Une affaire de plagiat musical secoue l'industrie du divertissement. Le chanteur franco-haïtien Joé Dwèt Filé est poursuivi en justice par le producteur et pianiste Fabrice Rouzier pour avoir utilisé sans permission des éléments de sa chanson " Je vais " (2002) dans le morceau " 4 Kampé ".

La plainte, déposée devant la Cour fédérale du district Est de New York, implique également la star nigériane Burna Boy, en featuring sur " 4 Kampé II ", ainsi que plusieurs maisons de disques et le comédien Tonton Bicha. Fabrice Rouzier reproche à Joé Dwèt Filé non seulement d'avoir samplé sa chanson " Je vais " sans son accord, mais aussi d'avoir repris des éléments visuels du clip original. Le producteur, figure emblématique de la musique haïtienne, estime que son travail a été exploité sans compensation ni reconnaissance.

La plainte s'étend également à Tonton Bicha, accusé d'avoir interprété des extraits de " Je vais " lors d'une performance publique à New York, ainsi qu'aux labels ayant participé à la production et à la diffusion du titre controversé. 

 

Joé Dwèt Filé répond (sans vraiment répondre)

Interpellé sur les réseaux sociaux, Joé Dwèt Filé a réagi de manière énigmatique. Sur Instagram, il a publié : " Tu connais la musique ? Moi aussi, je la connais ", sans toutefois s'exprimer clairement sur les accusations.

Cette réponse ambiguë laisse planer le doute sur sa stratégie de défense. Pour l'instant, le dossier est entre les mains de la justice américaine, qui devra trancher sur cette affaire de droits d'auteur. 

 

Burna Boy dans le collimateur 

La plainte vise aussi Burna Boy, l'une des plus grandes stars africaines du moment, qui a collaboré avec Joé Dwèt Filé sur " 4 Kampé II ". Si le Nigérian n'a pas encore réagi publiquement, son implication pourrait compliquer les négociations, d'autant que les maisons de disques associées au projet sont également concernées. 

 

Cette affaire rappelle l'importance du respect des droits d'auteur dans l'industrie musicale, où les samples et reprises doivent faire l'objet d'autorisations claires. En attendant le verdict, la polémique enfle.