PATRIMOINE
Yvor J. LAPINARD ([email protected])
On estime l’arrivée des premiers occupants de Trois-Rivières, les Arawaks, entre l’an 300 et l’an 400 après J.-C. • DR
Une énergie spirituelle se dégage de cette portion de terre du Sud Basse-Terre, connue pour être le « berceau de la civilisation précolombienne ». C’est le témoignage laissé par les premières peuplades de la Guadeloupe.
« La Guadeloupe me donne l’impression que
c’est une terre de voyage. Des anciennes peuplades sont venues, ils
ont cultivé la terre et ils sont partis. Les racines ont continué à
travailler. Lorsque j’ai posé mes pieds à l’aéroport de Guadeloupe,
au début des années 90, je ne savais pas trop où me rendre. J’ai
simplement suivi mon instinct, en prenant un taxi qui m’a déposé à
Trois-Rivières. Deux jours plus tard, j’ai compris pourquoi mes
ancêtres ont longtemps séjourné dans cette commune, quelques
siècles auparavant. Il y a une énergie spirituelle qui se dégage de
cette portion de terre du sud Basse-Terre… » Il s’agit
du témoignage que nous avait confié, il y a une vingtaine d’années,
un dénommé Juan Frutos. Ce plasticien mexicain, d’origine
amérindienne, est un homme du voyage.
Berceau de la civilisation
précolombienne
Lorsqu’il quittait la Guadeloupe en 2005 pour se
rendre à Paris poursuivre son périple artistique, c’est avec le
souvenir d’une Trois-Rivières fortement imprimée dans son cœur. En
posant ses pieds sur le sol guadeloupéen, il ne savait pas que
cette commune était considérée comme le « berceau de la
civilisation précolombienne ».
Il s’en était vite rendu compte…