Par Barbara PELMARD ([email protected])
Sommeil endormi sieste • PROSTOCK-STUDIO/SHUTTERSTOCK
Au travail, une carence dans ses heures de sommeil peut entraîner une baisse de sa créativité et de ses capacités décisionnelles, mais aussi des troubles de la mémoire. Ce vendredi 17 mars, se déroule la journée internationale du sommeil. L’occasion de revenir sur les impacts professionnels d’un manque de sommeil.
Valérie, 40 ans, est insomniaque depuis déjà 25
ans et a du mal à se concentrer au travail. Clément, 67 ans,
somnole rapidement et plusieurs fois dans la journée. Tous deux ont
un point commun : ils souffrent de troubles du sommeil.
Bien dormir, c’est agir positivement sur sa santé.
Paraissant presque banale, c’est pourtant une activité
indispensable à notre bien-être physique et mental.
« Différentes études ont mis en évidence que
le manque de sommeil peut avoir des conséquences désastreuses sur
le court et long terme entraînant une altération de la vigilance,
constituant même la première cause dans les accidents de voiture
mortels », explique le docteur David Bessey, médecin
spécialiste des pathologies du sommeil et président de la Société
Antilles-Guyane du sommeil (SAGS). Sans sommeil, adulte et enfant
peuvent souffrir de graves conséquences directes : stress
important, manque de vigilance, baisse des performances
(intellectuelles, créatives ou physiques), troubles de
l’apprentissage, risque accru de maladies du quotidien, cancers,
troubles cardio-vasculaires, apnées du sommeil, maladies
d’Alzheimer, risque accru d’obésité, risque accru de diabète et
dépression. La liste est longue…
D’ailleurs, la dégradation de la santé mentale des
Guadeloupéens observée depuis le début de la crise sanitaire montre
une importance corrélation entre les troubles du sommeil et les
symptômes d’anxiété et dépression, confirmant le rôle du sommeil
comme facteur déterminant de la santé mentale.