La victime, un jeune Guyanais, a été pris à partie par des agresseurs armés notamment d’une arme à feu. La discothèque, au cœur de nombreux faits de violence, a lui été fermé provisoirement.
L’enquête avance après le meurtre d’un jeune Guyanais, à la soirée d’une discothèque, le 10 décembre dernier, à Ruaudin (Sarthe). Deux hommes ont été mis en examen pour meurtre commis en bande organisée et écroués, ont annoncé les gendarmes. L’établissement de nuit, lui, avait été fermé administrativement et pour six mois, par la préfecture, la semaine suivant ce décès.
Le 10 décembre dernier, à la sortie d’une boîte de nuit près du Mans, ” trois individus s’opposent sur le parking en raison d’un différend existant entre eux, rixe au cours de laquelle des coups sont portés à main nue d’un côté, par arme blanche et arme à feu de l’autre, entraînant le décès d’un jeune homme de 23 ans (…) “, ont indiqué les gendarmes du groupement départemental de la Sarthe et de la section de recherche d’Angers dans un communiqué.
Guerre des territoires
” La cause de l’altercation entre ces jeunes, originaires de Guyane pour la victime, de la Guadeloupe pour l’un et de la Martinique pour l’autre des deux mis en cause, résulterait d’une guerre de clans ou de territoire, pour laquelle des confrontations violentes, y compris armées, avaient déjà été constatées au cours de ces derniers mois “, selon la même source.
La victime avait été touchée au cou et à la poitrine par deux balles selon France Bleu. Les témoins n’avaient pas pu être entendus dans un premier temps après avoir pris la fuite le matin du drame.
Les deux mis en cause, âgés de 21 et 23 ans, ont finalement été interpellés ” sans heurts ” à Belfort (Territoire de Belfort) et à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), d’après la même source. 20 Minutes qui rappelle que la fermeture administrative de l’établissement intervient alors que ” de multiples actes de violences et d’agressions ” ont en effet été relevés ” ces derniers mois par la gendarmerie à l’intérieur et aux abords de l’établissement “, citant la préfecture.