Interview
Propos recueillis par Yasmine L’ETANG-ALLEPOT ([email protected])
Patrice Abdallah, syndicat de SGP Police. • YLA
Au lendemain des évènements du carnaval, les syndicats de Police ont exprimé leur ras-le-bol quant à la libre circulation des armes sur le Département. Un phénomène grandissant qui inquiète et met en péril la sécurité de tous.
Les conditions d’interpellation de l’individu
en marge du défilé du mardi gras a suscité de fortes réactions
auprès de la population. Sont-elles fondées ?
Il nous importe de saluer l’abnégation et le
professionnalisme de nos collègues de la BAC qui ont procédé à
l’interpellation de cet individu, signalé d’une part le jour
précédent parce qu’ayant percuté violemment et volontairement un
piéton lors du mas maten avec son scooter et d’autre part comme
étant armé le jour suivant. Cette technique d’interpellation mise
en œuvre et consistant à repérer puis exfiltrer un individu perçu
ou signalé comme dangereux et à laquelle ces fonctionnaires sont
formés et rompus, a été faite dans un premier temps en s’assurant
de la sécurité de la foule, mais également de celle de l’individu
en question et des fonctionnaires de police. Néanmoins, face à
l’hostilité d’une partie du public extrêmement déterminée à
entraver violemment cette intervention (en leur lançant des
projectiles de toutes sortes), il fut nécessaire pour ces derniers
d’utiliser des moyens en leur possession et adaptés à la
circonstance.
Alliance police nationale souhaite la création
d’une vraie compagnie départementale d’intervention. Partagez-vous
cette proposition ?
Ce que je puis vous…
