Cette année, Waka, le groupe mythique de Desmarais à Basse-Terre fête ses 40 ans. Toujours fidèle à son crédo, Waka tente encore et encore de rester « Waka meilleur que Waka ». Malgré un palmarès exceptionnel, l’association n’a cessé de faire face aux difficultés.
Des décors majestueux, un rythme spécifique basé
sur le gwoka, des tournées dans le sud de l’Europe, des chaussures
customisées, et un palmarès édifiant. Tellement d’éléments qui
peuvent décrire ce groupe mythique du chef-lieu qui souffle sa
quarantième bougie cette année. Nous avons rencontré Ginette, Malou
et Nicole pour un coup d’œil dans le rétroviseur, un véritable
instant de nostalgie.
Membre du groupe depuis ses 18 ans, Ginette aime à
raconter comment le groupe est passé de local en local à mesure
qu’il grossissait. « Quand on a commencé, on était au 31 rue
du Dr Cabre, chez Mme Francillette, la maman de Marie-Cécile
Francillette, la première présidente. On s’asseyait sur le parquet,
on faisait nos petites affaires, on découpait et on collait.
Ensuite, on a loué le garage du Dr Lestin, à la rue Baudot. C’était
encore trop petit, donc, on a loué un local plus grand à la rue
Schoelcher. On pouvait faire nos décors là. Et après, on est venu
ici ».
Après avoir connu trois scissions qui ont
fragilisé l’association, les membres comptent sur le président, élu
depuis un peu plus d’un an. Ils espèrent tous qu’il pourra apporter
un vent de fraîcheur sur le groupe. « Il n’y a qu’un jeune qui
peut relever un challenge pareil. On sait qu’il pourra y
arriver », lance Yvelise à tout va. « Si Waka arrête le
carnaval, c’est fini pour moi. J’arrête. je n’irai pas défiler dans
un autre groupe », ajoute-elle.
Un dévouement sans bornes
Quel est le secret, celui qui explique la
longévité du groupe ? Pour Malou, une des anciennes présidentes, le
plus important c’est l’attachement des anciens, ces personnes qui
constituent de vrais piliers pour l’association. « C’est
surement pour cela que Waka a pu atteindre 40 ans, la base est
toujours là. Après la création de Vidim, on a pensé que…