La veillée en hommage à Kimaël Ouikède, le mercredi 22 janvier, a rassemblé un grand nombre de personnes aux pompes funèbres régionales Bédé Desbranches.
En ce jeudi 23 janvier, c’est par le bateau du matin a apporté non seulement le cercueil, mais également la famille, les amis et les camarades du lycée de Kémaël. A 11h00, l’église de Saint-Louis était bondée de personnes venues lui rendre un dernier hommage. La famille, les amis, les camarades de classes,les membres du groupe Tonshi Mass dont il faisait partie, les voisins, les connaissances et même ceux qui n’avaient pas de lien particulier mais ont été touchés par cette tragédie étaient présents. Partir à 16 ans sous les coups de la violence, c’est bien une tragédie qui suscite indignation et révolte.
Beaucoup d’émotion pendant l’homélie. Fortuné Fabulas, membre de l’équipe funéraire a souligné l’importance de l’éducation des jeunes.
Brigitte Ouikède, la maman de Kimaël est marquée à vie mais elle veut sensibiliser contre la violence. « Plus jamais ça ! Je continuerai à militer autour de moi contre la violence. Ce sera une façon d’honorer la mémoire de mon fils », a-t-elle déclaré.
Sylvia Placerdat, médiatrice sur le secteur de Grand-Camp depuis 2021 et le Raizet depuis 2024 a partagé ses souvenirs de Kimaël : « Kimaël était un jeune sans histoire, calme, très posé. Personne ne comprend ».
L’émotion était très palpable, les larmes visibles chez ceux qui n’ont pas pu les retenir.
Kimaël Ouikède repose désormais dans le cimetière de Saint-Louis, commune dont son originaires ses parents.
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