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Barrages de Sainte-Rose : les avocats veulent que les vraies questions soient posées

08 October 2024
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Richard Garnier

Le procès de quatre pillards et émeutiers saint-rosiens s’est tenu hier après-midi devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre, selon la procédure de comparution immédiate. Les quatre prévenus âgés de 18, 24 et 25 ans étaient poursuivis pour des violences urbaines commises entre le 22 et le 23 septembre dernier à la section Bébèl.o

Cette nuit-là, des barrages avaient été érigés, des magasins pillés et des affrontements nocturnes avaient eu lieu avec les forces de l’ordre.

Ce n’est que jeudi dernier que neuf auteurs-présumés avaient été interpellés, dont 5 mineurs qui seront présentés à un juge des enfants. Quant aux 4 majeurs, deux ont été condamnés à des peines d’un an d’emprisonnement ferme assorti de 205 heures de travail d’intérêt général (TIG), et les deux autres à un an d’emprisonnement avec sursis.  

A l’issue de ce jugement, l’une des avocates de la partie civile, Maître Daïna Desbonnes, défendant les gendarmes qui avaient été caillaissés,  est revenue sur son expression énoncée dans sa plaidoirie : “À Sainte-Rose, barrer est une institution”.

De son côté, toujours interrogé par Richard GARNIER, l’un des trois avocats de la défense, Maître Olivier Chipan a estimé que la preuve des infractions reprochées aux prévenus n’avait pas été entièrement rapportée par l’accusation.