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Festival Fifac en Guyane : une production guadeloupéenne remporte le Grand prix

13 October 2024
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La soirée de clôture de la 6e édition du Fifac a récompensé cinq films/documentaires de la région Amazonie-Caraïbes.

Depuis quatre jours, Saint-Laurent-du-Maroni était devenu l'épicentre du cinéma documentaire de la région Amazonie-Caraïbes. La sixième édition du Fifac (Festival international du film documentaire Amazonie-Caraïbes) s'est déroulée du 8 au 12 octobre.

Le festival a tenu sa cérémonie de clôture, au sein du Camp de la Transportation, ce samedi soir. C'était l'occasion de départager les 37 films en lice. Cinq prix ont été attribués.

Rappelons également que 13 territoires étaient représentés (Brésil, Colombie, Costa Rica, Cuba, Guadeloupe, Guyane, Haïti, Martinique, Pérou, République dominicaine, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Suriname, Venezuela)

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"J'ai fait ce film avec beaucoup d'amour et de colère"

"L'homme Vertige", de Malaury Eloi Paisley, a été récompensée du Grand prix Fifac. Cette production Guadeloupéenne explore les âmes errantes de Pointe-à-Pitre, une ville marquée par le passé et les mutations. "J'ai fait ce film avec beaucoup d'amour et de colère", a témoigné la réalisatrice, sur place pour recevoir sa récompense. Selon la présidente du jury cette année, la réalisatrice haïtienne Gessica Généus ce prix "met en lumière une personne qui a su maitriser sa quête avec une dextérité et talent hors pair."

Le prix du long-métrage a de son côté été attribué à "Varado", réalisé par Nicos Argillet et Stéphane Correa. Cette immersion dans une histoire de migrants dans un milieu ruiné par l'orpaillage clandestin a été tournée entre la Guyane et le Suriname. 

C'est ensuite une production cubaine, "Palomar", qui a obtenu le prix du court-métrage.  Son réalisateur, José Luis Jiménez Gómez raconte l'histoire d'un jeune homme qui noue un lien affectif avec les pigeons lorsqu’il construit un pigeonnier avec son père.

Le prix du public a été décerné à la série guyanaise qu'on ne présente plus : "SAS est passé" de Chloé Bebronne. Une ode à une bande de passionnés de musique qui créent un label indépendant. 

Le prix des lycéens revient, lui, à "Les âmes bossales", un film en créole Haïtien de François Perlier. Le réalisateur va à la rencontre des "bossales", ce terme qui qualifie une personne rebelle, qui incarne l'âme d'Haïti, dans un contexte social explosif.

Enfin, une mention spéciale a été attribuée au film surinamais Mama Sranan de Tessa Leuwsha pour son "grand travail de recherche", sur les racines culturelles entre le Suriname et les Pays-Bas.