Vie chère et sécurité, l’ACCD’OM demande à l’État plus d’engagement

En une semaine, les élus ultramarins ont compulsé une série de thèmes inhérents à leurs compétences, allant des questions de finances publiques à celles de cyber-sécurité en passant par les thématiques culturelles. Si la conclusion globale de ces échanges reste inchangée (besoin de prendre en compte les spécificités du territoire), les collectivités veulent aussi un engagement plus franc de l'État sur les compétences partagées. 

Vie chère et sécurité

Alors que des coupes historiques s'annoncent dans les budgets des collectivités locales et dans le budget de l'outre-mer, les élus demandent une réévaluation des dotations afin de " pallier les besoins en infrastructures, en éducation et en services publics, dans les contextes de pression démographique que connait chaque territoire. Ils demandent que la solidarité nationale s’applique POUR eux, territoires les plus fragiles de la République, et non pas à eux." est-il stipulé dans l'énoncé des motions adoptées. Des moyens humains ont aussi été demandés afin de renforcer les effectifs de sécurité existants pour l'instant insuffisants dans la lutte contre le narco-trafic et "au phénomène de gangs grandissants."

Sur le dossier de la vie chère porté depuis plus de trois mois par la Martinique et repris par l'ensemble des territoires, l'ACCD'OM demande, en collaboration avec l'association des maires de France,  la mise en place d'une étude sur la composition des prix pratiqués dans les DROMS afin de réaliser une baisse efficace et pérenne.

Sur le plan structurel, à l'issue de l'assemblée générale, le conseil d'administration ont été renouvelés pour la période 2025/2026. C'est la Nouvelle-Calédonie qui est désormais à la présidence de l'association par la personne de Florence Rolland, maire de la commune de La Foa.