Par Anthony BASSIEN-CAPSA
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Ce jeudi 5 décembre, l'ensemble des secteurs de la fonction publique seront en grève, notamment celui de l'éducation avec des risques de perturbations à l'échelle nationale.
Une nouvelle fois, les personnels de l'éducation
descendront dans les rues des villes de France hexagonale et des
Outre-mer pour protester contre le recul social dont sont victimes
les enseignants, « en plus du manque de moyens humains »,
selon Frédéric Lopez et Annie Becret du SNES-FSU (Syndicat national
des enseignants du second degré - Fédération syndicale unitaire).
La Guadeloupe n'est pas en reste, puisqu'on devrait s'attendre à ce
que l'on appelle déjà à l'échelle nationale le « jeudi noir à
l'école ».
Un gouvernement négligeant le personnel
éducatif
Eddy Segur, le président du SNES-FSU Guadeloupe
explique les raisons pour lesquelles ce mouvement social sera
organisé ce jeudi : « l'ensemble des personnels de l'Éducation
nationale est appelé à se mobiliser et gréver le 5 décembre tout
simplement parce qu'on a un gouvernement incapable de réduire les
déficits financiers et qui veut faire des économies dans le dos des
fonctionnaires. Il veut les faire payer en leur donnant trois jours
de carence chaque fois qu'ils sont malades, mais cherche surtout à
ponctionner leurs indemnités de 10 % dans ce cas. Et pour chaque
enseignant, c'est entre 300 et 400 euros de pertes de pouvoir
d'achat qui s'opérera ». Il considère cela comme un acte de
négligence qu'il faut empêcher de se produire : « Il est donc
hors de question que nos collègues soient obligés...