L’alcool, l’ennemi de notre santé

En ce début de nouvelle année, grandes résolutions
et promesses à soi-même sont de mises. Arrêter de fumer, tenter un
nouveau régime, se mettre au sport, chaque début d'année ressemble
au précédent et tous partent avec de bonnes intentions. Cependant,
pourquoi ne pas se donner un tout autre défi et mettre cette
énergie au profit de sa propre santé ? Pourquoi ne pas tenter de
suivre cette tendance anglaise du Dry January et réduire, voir
arrêter sa consommation d'alcool ?

L'alcool dans notre corps

Trop souvent apprécié et estimé, l'alcool est
pourtant loin d'être un ami pour notre santé, il est même reconnu
comme toxique pour notre organisme. Même à petite dose, il affecte
rapidement les réflexes, la vigilance et la capacité de jugement.
Lors du premier verre, il procure une sensation de détente et
d'euphorie. Avec un effet désinhibant, il aide à s'affranchir d'une
éventuelle timidité. Cependant, derrière ce côté attractif et
excitant se cache un côté pernicieux et maléfique. Sitôt avalé,
l'alcool passe rapidement par l'estomac pour arriver dans
l'intestin puis dans la circulation sanguine. Il est détectable
dans le sang quelques minutes après l'ingestion. Une fois dans le
sang, il irrigue tous les organes dont le cerveau. C'est là que les
premiers effets se font sentir. Il arrive ensuite dans le foie, les
seconds effets arrivent de manière parfois spectaculaire si la
quantité ingérée est extrême. Une fois détecté, l'organisme signale
l'empoisonnement par des nausées et des vomissements. Dans les cas
les plus graves, un coma éthylique peut survenir et entrainer la
mort.