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Miss France sous le feu des critiques après une question sur Charlie Hebdo

13 January 2025
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Invitée par Sud Radio le 8 janvier, la Martiniquaise Angélique Angarni-Filpon, sacrée Miss France le 14 décembre dernier, ne s'est pas prononcée après une question sur Charlie Hebdo. Depuis, la polémique enfle.

Notre Miss Martinique, sacrée Miss France le 14 décembre dernier, se retrouve actuellement au coeur d'une polémique. Interviewée dans le cadre d'une émission de Sud Radio, au lendemain de la commémoration des dix ans des attentats de la rédaction de Charlie Hebdo,  Angélique Angarni-Filopon ne s'est pas prononcée après la question d'un journaliste. 

En effet, ce dernier a demandé à Miss France 2025 si elle était "Charlie". Ce à quoi elle a répondu : "Je ne me prononce pas, je ne peux pas me prononcer". Puis, une deuxième question, sur le droit au blasphème, lui a été posée. La Martiniquaise de 34 ans a une nouvelle fois répété qu'elle ne se prononcerait pas. 

 

Sur les réseaux sociaux, la Miss est devenue la cible de messages vindicatifs. Une nouvelle vague de commentaires haineux, près celle qu'elle a subi juste après son élection. De nombreux internautes l'ont notamment critiqué pour son âge. D'autant plus que le journal satirique lui-même s'est fendu d'un dessin, posté sur ses réseaux sociaux. Il s'agit d'une illustration de Juin représentant trois religieux musulmans avec, dans leurs mains, des pancartes "Je suis Miss France ".

"Je ne peux pas me prononcer"

 

 

 

Rapidement, Angélique Angarni-Filopon a réagi sur son compte Instagram. "Peut-être, que cela a été maladroit mais dans ma fonction de Miss France, je me dois une neutralité sur certains sujets pour éviter tout malentendu et susciter toutes controverses. Mais je comprends que ma non-réaction à ce sujet aussi sensible a pu susciter autant de commentaires". Ella ajoute : "Évidemment, cela serait une aberration de penser que je puisse cautionner des actes aussi barbares et qui laissent des familles endeuillées. Charlie Hebdo touche à des enjeux profonds et bien évidemment, la liberté d'expression est primordiale en France. Je condamne fermement ces actes terroristes qui sont une attaque contre les valeurs fondamentales de notre société, notamment la liberté, la tolérance et le respect."

Craignant "pour sa sécurité", la société Miss France est rapidement venue à son secours. Auprès du Parisien, le président de la société, Frédéric Gilbert, a expliqué que Miss France ne peut pas s'exprimer sur des sujets politiques et religieux. Tout en ajoutant que cette polémique est "d'une violence inouïe", Frédéric Gilbert indique que "quel que soit ce qu'Angélique aurait pu répondre, il y aurait eu une polémique" et que beaucoup lui seraient tombés dessus."