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Crise du BTP attendue avec la fermeture de la carrière de Deshaies

20 January 2025
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Par Yvor J. LAPINARD [email protected]

Alors que les entreprises ont des soucis de trésorerie, la mise en		      chômage partielle préconisée ne vient pas arranger les choses.
Alors que les entreprises ont des soucis de trésorerie, la mise en chômage partielle préconisée ne vient pas arranger les choses. • Y.J.L.

L'arrêt de l'exploitation de la carrière à la suite du glissement de terrain du 3 décembre 2024 met à mal toute l'économie de la construction dans le département. Des solutions sont recherchées.

La réunion provoquée, vendredi, au palais du
conseil régional par le président de la Fédération régionale du
bâtiment et des travaux publics (FRBTP) de Guadeloupe, José
Gaddarkhan est une nouvelle page qui est venue s'ajouter au dossier
de ce que l'on peut aujourd'hui appeler « l'affaire de la
carrière de Deshaies ». Toutes les personnes concernées
étaient présents, à l'exception des riverains victimes de
l'éboulement du 3 décembre dernier (voir nos précédentes éditions).
Il y a Ary Chalus et ses principaux collaborateurs, le préfet
Xavier Lefort et les responsables des services de l'Etat concernés,
dont le directeur de l'environnement, de l'aménagement et du
logement (Deal) en première ligne, mais également la maire de
Deshaies, Jeanny Marc et le président de l'association des maires,
Jocelyn Sapotille. Et en face d'eux, des représentants de la
filière BTP avec à leur tête José Gaddarkhan, sans oublier les
représentants de la SADG (Société antillaise de granulats)
autorisée à exploiter la carrière jusqu'en 2041. Ils sont autour de
la table pour trouver des solutions, et surtout la parade à adopter
face à la décision du tribunal judiciaire de Basse-Terre, tombée le
15 janvier dernier. Chacun d'eux espérait, ce jour-là, une décision
clémente de la justice permettant l'exploitation totale ou
partielle de cette carrière de roche massive. Au...