Crash à la Dominique : «Deux des quatre victimes ont pu être extraites de la zone»

Deux victimes martiniquaises ont pu être sorties du site du crash du Cessna 172 S à la Dominique, ce mardi. Les deux autres personnes sont, pour l'heure, toujours portées disparues. Les deux premiers corps ont été pris en charge par des services dominiquais compétents. 

Pour rappel, un avion a disparu des radars à la Dominique ce dimanche après-midi, avec quatre Martiniquais à bord. Sa dernière position connue était au sud-est de l'île, après avoir décollé de l'aéroport Charles-Douglas. Dès lundi, l'hélicoptère de la sécurité, le Dragon 972 a localisé le site du crash. Il aura fallu attendre ce mardi et l'envoi de deux membres martiniquais du Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux (Grimp) pour identifier les quatre corps. "Il a fallu prendre connaissance du contexte, de la position de l'aéronef, indique Denis Vuillemin, chef de base hélicoptère en Martinique et chef des bases hélicoptères de la sécurité civile Antilles-Guyane. Au départ, les conditions météorologiques étaient vraiment défavorables. Ce mardi matin, ils ont réussi à localiser deux personnes. Il y a eu une grosse période d'attente pour obtenir l'autorisation d'évacation des victimes".

"L'épave bouge très facilement"

L'opération s'est avérée complexe, dans une zone particulièrement abrupte. "L'épave se trouve sur une arête rocheuse, à la verticale, dans un environnement très végétalisée. Il n'y a aucun accès pédestre. Pour l'instant seulement deux victimes ont été extraites du site du crash, hors de l'épave." Selon les dernières informations, il est impossible, pour l'instant, de savoir ce qu'il s'est produit avant et après l'accident. 

La suite des opérations, elle, s'annonce difficile. "L'épave bouge très facilement." De leurs côtés, les pompiers engagés sont formés pour ce type d'intervention. "Nous avons été sollicités par la préfecture afin d'intervenir sur la zone pour rechercher l'épave hier et ce mardi pour récupérer les personnes. Deux agents expérimentés du Grimp, chefs d'unité ont été mobilisés, ajoute Catherine Ransay, lieutenant-colonel et officier d'astreinte du Service d'incendie et de secours de la Martinique. Nous sommes des sauveteurs, formés pour ce type d'intervention en hélitreuillage."