Condamnation à Nanterre d’un réseau guadeloupéen de trafiquants de cocaïne

L'adage bien connu selon lequel le doute doit profiter aux prévenus n'a pas été suivi par le tribunal correctionnelle de Nanterre qui se penchait, jeudi et vendredi dernier, sur le sort d'un ex-militaire, de l'une de ses sœurs, de deux complices et de trois petites mains. Pourtant, les membres de ce réseau guadeloupéen avaient initialement bénéficié d'un manque de preuve. Aucune trace de poudre blanche n'ayant été mise à jour en leurs différents domiciles, les poursuites d'importation de produits stupéfiants étaient abandonnées. Pour être requalifiées en trafic de stupéfiants.   

Des peines différenciées 

A la tête de ce petit réseau de trafiquants semble-t-il peu chevronnés, un ancien militaire de 26 ans surnommé "Bokito", poursuivi pour avoir organisé l'envoi de cocaïne depuis la Guadeloupe, par l'entremise de mules embarquant à Pointe-à-Pitre, et pour avoir organisé leur accueil et la récupération de la marchandise. Il écope de cinq ans d'emprisonnement dont un avec sursis. Une de ses sœurs, reconnue coupable d'être allée chercher des passeurs à Orly, et d'avoir transporté elle-même de la drogue, a été condamnée à douze mois, dont quatre avec sursis. Celui qui apparaît comme l'associé de Bokito, un de ses amis surnommé "Que du biff", est condamné à quatre ans de prison, dont un avec sursis. Deux autres hommes écopent de peines de deux ans d'emprisonnement dont 14 et 16 mois avec sursis. Plus de précisions dans votre édition de France-Antilles de demain, mardi 11 mars 2025.