Pour avoir mené sans autorisation, en 2022, des travaux de réhabilitation d’un site de lancement ayant entraîné la destruction d’une espèce d’amphibien protégée, le Centre national d’études spatiales (Cnes), gestionnaire de la base de Kourou, s’est retrouvé au cœur d’une enquête du parquet de Cayenne pour atteinte environnementale. Mais le Cnes, qui encourait trois ans d’emprisonnement et 750 000 euros d’amende, s’est vu proposer une alternative aux poursuites comprenant 10 000 euros d’amende et des mesures compensatoires permettant d’éviter un procès et une condamnation. Une somme dérisoire au vu d’une expertise indépendante qui a chiffré le préjudice écologique « grave » à…