Êtes-vous prêt à rendre public les termes A et
B de l’équation du calcul du prix maxima de vente de carburants ?
Il s’agit de la part du coût des achats de pétrole brut (15 % du
prix du litre) et celui des produits pétroliers, raffinés ou
semi-raffinés, directement importés par l’entreprise. Le rapport
dit : “Ils sont maintenus à un niveau fixe, parfois très supérieur
à la cotation de référence [depuis 2015]”. Ces termes ne sont plus
justifiés auprès de la préfecture ?
Jean-François Rochefort : Nous sommes prêts
à recevoir tous les acteurs qui le souhaitent, à rendre publics nos
chiffres et à faire de nouveau de la pédagogie. La SARA est l’une
des entreprises les plus auditées. Nous sommes ouverts à des
discussions constructives et rigoureuses sur le décret actuel pour
envisager les évolutions nécessaires tout en optimisant le cadre
existant, en toute transparence. Pour autant, si le terme A baisse,
il me paraît logique que le terme B augmente. Cela respecte un
équilibre, donc je ne comprends pas l’impact que cela peut avoir,
mais tout est connu, donc nous le ferons.
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Le rapport dénonce le fait que le consommateur
de carburant paye vos investissements dans les énergies
renouvelables. Pourquoi cela vous semble normal, que nous devions
payer vos recherches ?
JFR : Nous explorons des solutions
pour la transition énergétique, mais cela prend du temps. Nous
réfléchissons à des sources locales d’énergie plus propres, telles
que le solaire et l’hydrogène, voire…