La hausse des défaillances des entreprises ultramarines se poursuit

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La hausse des défaillances des entreprises ultramarines se poursuit au second trimestre, mais à un rythme moins soutenu qu’au 1er trimestre. 

L’Institut d’émission des départements d’outre-mer (IEDOM) et l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) publient les statistiques actualisées au second trimestre 2024 des défaillances d’entreprises relatives à l’ensemble des territoires ultramarins. C’est-à-dire les situations dans lesquelles les entreprises ne sont plus en mesure de faire face à leurs obligations financières. 

Selon ces derniers, entre juin 2023 et juin 2024, le nombre de défaillances d’entreprises ultramarines (2 309) continue de progresser, mais moins rapidement qu’au trimestre précédent (+19,1 % sur un an après +29,6 %). En France entière, les défaillances poursuivent également leur hausse (+25,5 %) et atteignent un niveau supérieur à leur moyenne 2010-2019.

Une progression qui “ralentit dans presque tous les secteurs”

“En Outre-mer, la progression des défaillances ralentit dans presque tous les secteurs. Ce ralentissement est particulièrement marqué dans le secteur de l’enseignement, santé, action sociale et services aux ménages (+7,6 % après +33,3 %) qui représente un dixième des défaillances totales. Les secteurs de la construction et du commerce et réparation automobile demeurent les plus touchés en nombre”, expliquent les deux instituts, dans une analyse récemment publiée. 

Ils ajoutent qu’en Polynésie française et en Guyane, la situation continue de s’améliorer (-28,7 % et -25,4 %), le nombre de défaillances cumulées sur un an se réduisant depuis respectivement trois et deux trimestres. “Dans les autres géographies ultramarines, la progression des défaillances est moins rapide qu’au trimestre précédent. Enfin, la situation de la Nouvelle-Calédonie doit être évaluée au vu de la situation de crise, qui affecte le territoire depuis les émeutes de mai dernier, et fait craindre une forte augmentation des défaillancesd’entreprises au second semestre.”