Les 26 et 27 novembre 2025, la préfecture de la Guadeloupe organise un exercice majeur de simulation d'éruption volcanique. Cette mobilisation exceptionnelle réunira services de l'État, collectivités et opérateurs afin de tester la coordination des acteurs et les procédures d'évacuation de la population en cas d'activité accrue de la Soufrière
Demain (26 novembre) et jeudi (27 novembre), l'ensemble des services de la Préfecture sera mobilisé pour reproduire le plus fidèlement possible les conditions d'une éruption volcanique.
Cet exercice implique particulièrement les communes du sud Basse-Terre, directement exposées au risque, ainsi que leurs communes d'accueil.
Une simulation d'évacuation de Saint-Claude vers Baie-Mahault
Le scénario prévoit la simulation de l'évacuation des habitants de Saint-Claude vers Baie-Mahault, une opération complexe nécessitant une coordination étroite entre les équipes de la préfecture, les collectivités locales, les forces de sécurité, les opérateurs de transport et les services logistiques.
Cet exercice opérationnel répond à un objectif clair : évaluer la réactivité des services de l'État et la capacité collective à gérer un mouvement massif de population, dans un contexte d'urgence lié à une hypothétique reprise d'activité de la Soufrière. Il s'inscrit dans le cadre des Journées japonaises, consacrées à la prévention des risques naturels et à la préparation face aux phénomènes telluriques, dont la Guadeloupe partage certaines vulnérabilités.
Un dispositif de communication activé pour sensibiliser la population
Afin de tester également les outils d'information au public, plusieurs canaux de communication seront activés. Parmi eux, le système FR-Alert, capable d'envoyer des messages d'alerte directement sur les téléphones mobiles présents dans une zone donnée. Les réseaux sociaux officiels de la préfecture relaieront également les messages prévus dans le cadre de l'exercice.
La sirène de Saint-Claude sera déclenchée afin de simuler les conditions réelles d'alerte et de rappeler le rôle essentiel de cet outil dans la diffusion rapide d'informations en cas de danger imminent.
La préfecture insiste sur un point essentiel : il s'agit d'un exercice. Les messages diffusés ne correspondent en aucun cas à une situation réelle. La population est donc invitée à ne pas s'inquiéter et à considérer cette opération comme une démarche de préparation collective, indispensable dans un territoire exposé aux risques volcaniques.
Related News
Au Liban, le pape apporte l'espoir et appelle à l'unité
L1: enquête ouverte et nouvelle plainte, l'OGC Nice toujours sous tension
Pandas et ping-pong : Macron achève sa visite en Chine sur une note plus légère