Alex Adelaïde termine à une honorable 6e place

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Ce mercredi 4 septembre 2024, le Guadeloupéen Alex Adélaïde entrait en lice pour la finale du para développé-couché aux jeux paralympiques de Paris 2024. Une sélection conquise de haute lutte avec plusieurs records à la clé. Malheureusement, l’athlète échoue au pied du podium en ratant la barre de la médaille de bronze.

Le 4 septembre 2024, est une date mémorable pour Alex Adélaïde à l’ARENA porte de la Chapelle à Paris, jour de sa compétition dans la catégorie des moins de 49kg. Parmi les neuf meilleurs mondiaux de cette catégorie qui ont obtenu leur ticket pour cette finale olympique.En ce qui concerne le licencié à l’Haltérophile Club de Pointe à Pitre 971, il partait de très loin. En effet venant du para athlétisme de course en ligne ou il avait participé au JO de Tokyo, il avait décidé de changer de discipline sportive pour se tourner vers le développé couché (powerlifting) haltérophilie pour les Jeux Olympique. Ce qui voulait dire une nouvelle préparation, des ambitions différentes. Mais dans cette nouvelle discipline il était tout neuf, et le niveau mondial était assez haut.

À un cheveu du bronze

En ce qui concerne sa compétition Alex à fait preuve d’une détermination de sa grande valeur sportive, en démarrant sur une barre record de 160kg qu’il passa sans problème. La seconde à 165kg qui aurait constitué un nouveau record de France il la réalise, mais pour un léger temps d’arrêt dans la remontée de la barre lui invalide cet essai. Il tente le tout pour le tout avec une barre de 172kg, pour aller chercher une médaille de bronze, dans l’exécution de son essai, il était presque au bout de la réussir, mais cala dans la finition. Au final il termine à la sixième place avec 160kg sur 9 concurrents.

Un encadrement local

Pour rappel, le Guadeloupéen a bénéficié de l’appui de plusieurs spécialistes du CREPS Antilles Guyane. Après avoir choisi d’approfondir sa préparation en Guadeloupe, il a reçu le renfort de Jean-Claude Collinot, responsable du Centre Local d’entraînement National. Il a aussi pu compter sur l’appui de Franck Fifils, responsable du haut niveau au sein du Creps et Frédéric Bedouet responsable au sein de la DRAJES de Basse Terre et Valérie Parratte responsable de la communication. Ce dispositif lui permet de prendre plus de 15kg de progression en l’espace de 7 mois, ce qui lui ouvre les portes de la qualification en entrant dans les huit meilleurs mondiaux pour les Jeux Olympiques et en améliorant régulièrement les records de France.

Quand il est dans l’Hexagone, il est cependant seul et s’entraîne dans une salle de Fitness, gérant son travail et sa vie familiale. Le premier regroupement c’était effectué au Creps de Vichy en deux jours avant d’entrer au village olympique le 28 août dernier. Malgré tout, il peut mesurer sa marge de progression et envisager dans les prochains mois de fairepartie de l’élite mondiale de cette discipline, en vue des championnats du Monde qui auront lieu en 2025 au Caire en Egypte.