SAINTE-ANNE
Par Claudia BELTON [email protected]

À la suite du drame survenu vendredi, lors des préparatifs de Noël, le recteur d'académie a visité, hier, les trois écoles élémentaires concernées par le drame afin d'apporter son soutien aux élèves, aux enseignants et aux personnels. Des cellules d'écoute ont été mises en place pour libérer la parole.
Hier 8 heures. La sonnette retentit à l'école
Ginette-Maragnès au bourg de Sainte-Anne. Les élèves, tee-shirt
bleu ou jaune, entrent en file indienne. Mais ce lundi n'est pas un
jour comme un autre. À l'écart, Julie, une mère de famille, pleure,
elle a dû mal à parler tant les scènes de vendredi, place
Schœlcher, lieu habituellement de convivialité, sont encore bien
vivantes. Malgré elle, la maman revoit cette voiture fonçant sur la
foule. Quelques minutes auparavant, accompagnés de leur enseignant,
par petit groupe, les enfants allaient prendre un goûter. Julie est
surtout triste parce que son fils, qui lui n'a rien eu, a été
choqué de voir sa camarade de classe touchée par le véhicule.
« Je ne peux parler, dit-elle, les yeux rouges. Je ne peux
pas ». Gabriele Fioni, le recteur d'académie, s'approche, lui
parle quelques minutes, avant de s'éloigner. Sous le préau, Josy
Férol, la directrice, la gorge serrée, fait le point :
« Samedi, nous avions deux élèves au bloc opératoire, ils sont
sortis. Les autres élèves sont sous le choc ; la plupart ont vu la
voiture foncée sur la foule ».
« J'ai pu parler à mon élève
blessé »
Andréa Poitou, la directrice de Lucie Calendrier,
autre école collée à Ginette-Maragnès, est encore bouleversée. À la
main, elle tient une liste d'une dizaine d'enfants qui ont assisté
à la scène et qui auraient...
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