« Aujourd’hui, rien ne va »

Vous avez affirmé que sans une mobilisation
des acteurs autour du syndicat, le SMGEAG ne survivrait pas au-delà
de 2025. Quel message souhaitez-vous faire passer à travers cette
déclaration ? 

Je veux faire passer un message de
responsabilité à tous les niveaux. Autour du problème de l'eau, on
a beaucoup d'acteurs : les usagers, les salariés, les
collectivités, l'État, la Région, le Département,
l'intercommunalité et le syndicat. Lorsque le syndicat a été créé
il y a trois ans, il est parti avec zéro dette. On se retrouve
aujourd'hui avec 54 millions d'euros et des problèmes de grave de
fuites d'eau, de réseaux obsolètes et défaillants, une
administration qui ne fonctionne pas bien et des dépenses exagérées
au sein de la structure. On a demandé de mettre en place un plan de
redressement. Ce plan ne concerne pas uniquement le président, mais
nécessite la mobilisation de tous les acteurs autour des économies
et des recettes. Nos sources de financement comprennent les
factures que nous réglons, les subventions que nous recevons et les
paiements effectués par nos usagers. Les gens vous diront, on
n'a pas d'eau, donc on ne paye pas la facture. Mais si vous ne
payez pas la facture, vous n'aurez pas d'eau non plus. On regarde
les...