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Avant l’épouvantable collision frontale, la Twingo transportant les cinq jeunes décédés s’est déportée vers la gauche.

09 May 2025
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Première cause du terrible accident de Baie-Mahault

Par Richard GARNIER

La procureure de la République de Pointe-à-Pitre, Caroline Calbo, nous a fait savoir dans un communiqué que "le conducteur du véhicule de marque Renault-Twingo qui transportait les cinq jeunes décédés se serait déporté sur la voie de gauche, occasionnant un choc frontal avec le second véhicule arrivant en sens inverse. 
La procureure de la République de Pointe-à-Pitre, Caroline Calbo, nous a fait savoir dans un communiqué que "le conducteur du véhicule de marque Renault-Twingo qui transportait les cinq jeunes décédés se serait déporté sur la voie de gauche, occasionnant un choc frontal avec le second véhicule arrivant en sens inverse.  • SERVICE DÉPARTEMENTAL D'INCENDIE ET DE SECOURS (SDIS GUADELOUPE)

Les enquêteurs commencent à déterminer les causes exactes de l'effroyable accident de la route ayant endeuillé la Guadeloupe ce dimanche matin 8 mai à Baie-Mahault, faisant cinq morts, des jeunes de 18 à 20 ans. Tous décédé dans un même véhicule. Entrant en collision frontal avec une autre voiture circulant en face sur sa voie, la Twingo s'est déporté sur la gauche, selon la procureure de la République. Cette tragédie s'est produite entre les giratoires de Beausoleil et Wonche. 

C'est toujours l'émotion à Crâne, la cité lamentinoise où résidaient les cinq jeunes décédés dans le terrible accident survenu dimanche matin. Âgés de 18 à 20 ans, aucun n'a survécu face à la violence du choc frontal. S'agissant des circonstances de cet accident et de son terrible bilan humain, la procureure de la République de Pointe-à-Pitre, Caroline Calbo, nous a fait savoir dans un communiqué que "les premiers témoignages et les constatations réalisées sur la route auprès des deux véhicules emboutis ont permis de déterminer que le conducteur du véhicule de marque Renault-Twingo qui transportait les cinq jeunes décédés se serait déporté sur la voie de gauche, occasionnant un choc frontal avec le second véhicule arrivant en sens inverse. Ce dernier était conduit par un homme seul, évacué au CHU et qui, hier soir dimanche, était toujours hospitalisé. Les examens des cinq corps et les analyses toxicologiques seront réalisés dans les prochains jours".  

L'enquête se poursuit 

La Brigade territoriale autonome de Baie-Mahault est chargée de l'enquête judiciaire. Les enquêteurs ont identifié précisément le point d'impact et analysent les circonstances de l'accident. Selon les premières constatations, la vitesse pourrait être un facteur contributif à l'accident, étant donné l'état des carcasses des véhicules impliqués. Les enquêteurs examinent également les témoignages recueillis et les traces sur le bitume pour reconstituer le scénario précis de l'accident. Les premiers témoignages corroborent la thèse du parquet pointois énoncée plus haut, selon laquelle le véhicule de marque Renault-Twingo impliquée dans l'accident se serait déportée sur la gauche avant la collision. De plus, les enquêteurs n'ont pas relevé de traces de freinage sur le bitume, ce qui pourrait indiquer que le conducteur n'a pas eu le temps de réagir ou n'a pas freiné avant l'impact. Le conducteur de l'autre véhicule, âgé de 26 ans, est toujours en réanimation au CHU, mais son état se serait stabilisé selon les dernières informations. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour déterminer les causes exactes de cet accident tragique. 

Diffusion d'une vidéo choquante 

Une vidéo prise par un passant a intensément circulée sur les réseaux sociaux. Avant même l'arrivée des secours, les images indécentes montraient les corps prisonniers des carcasses embouties des véhicules accidentés. Cette diffusion, qui a suscité une vive émotion, tout autant qu'une profonde indignation parmi la population, déjà ébranlée par une succession d'évènement similaires, est considéré comme moralement et pénalement condamnable. Ce comportement, à la fois répréhensible sur le plan moral et constitutif d'une infraction pénale, pourrait donner lieu à des poursuites. La Procureure de la République nous a dores et déjà indiqué qu'elle se réserve le droit d'engager des des poursuites judiciaires à l'encontre du ou des auteurs de la captation filmée etde la diffusion de cette séquence pouvant porter atteinte à la dignité des victimes et de leurs proches. Les autorités judiciaires prennent cette affaire très au sérieux et vont prendre les mesures nécessaires pour identifier et poursuivre les responsables de cette diffusion.