

À l'instruction
Par Richard GARNIER r.garnier@agmedias.fr

Dans le cadre d'un délit de la presse visé par la plainte de l'Élysée, dénonçant un tableau représentant un homme brandissant la tête décapitée, l'artiste Blow s'est vu signifié hier matin, au terme d'une audience à huis clos devant un juge, sa mise en examen pour incitation à la violence.
déféré ce matin à la convocation d'un juge
d'instruction, l'artiste Blow, assisté de ses avocats, n'a pas eu
son mot à dire. La mise en forme de la procédure répond aux
exigences d'un délit de la presse. Le fond n'a pas été abordé. Tout
au moins, le juge a simplement signifié à l'intéressé sa mise en
examen, sous couvert de la loi du 29 juillet 1881 et de son article
24. Il y est précisé qu'à travers l'œuvre visée, l'image d'un homme
tendant à bout de bras une tête décapité peut inciter à une
provocation à commettre un crime ou un délit. Autant dire, en
l'espèce, une incitation à la violence. Étant précisé que la
justice soupçonne également une atteinte volontaire à l'intégrité
de la personne, lorsque l'on sait que la plainte a été déposée
Liberté...
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