Pars Bérengère MERLOT
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Par le biais d'un signal sonore, une alarme en continu sur le téléphone portable, les personnes présentes dans une zone où un risque naturel (tremblement de terre, d'éruption volcanique ou de glissement de terrain) est en cours sont averties.
Pour la première fois, en mars 2024, en
Guadeloupe, nos téléphones portables ont, en même temps, émis un
son d'alarme et réceptionné un SMS qui nous informait communément
de l'exercice tsunami « Carib Wave ». Une vérification
grandeur nature. En cas de tsunami, traduit du japonais par
« vague de port », aux abords de la Guadeloupe, l'alerte
est donnée par le centre d'alerte aux tsunamis du pacifique (PTWC),
basé à Hawaï, aux États-Unis. Le centre opérationnel départemental
(COD), outil de gestion de crise de la préfecture de Guadeloupe est
activé et fait redescendre l'information afin de prévenir tous les
habitants. La rapidité de diffusion de celle-ci est cruciale pour
permettre à chacun de se mettre à l'abri. « L'alerte est
donnée depuis Hawaï car la Caraïbe est dans la zone d'influence des
États-Unis », explique Frédéric Dondin, géologue régional
spécialisé sur les risques naturels au bureau de recherches
géologiques et minières de Guadeloupe (BRGM).