Carnaval sous tension en Guadeloupe : Henri Angélique alerte sur les dérives


Dans un texte publié le 28 mars sur Facebook, Henri Angélique, maire adjoint de Pointe-à-Pitre, nous amène à nous interroger sur la manière dont s'est déroulé le carnaval 2025 et ce qu'il reflète de notre société, notamment en terme du recul de l'éducation.
Le carnaval 2025 a été endeuillé dès son début, le
12 janvier, par le décès tragique du jeune Kimaël Aka Kimi Ouikede,
16 ans. Malgré tout le dispositif de sécurité possible, un carnaval
qui rime avec arsenal lui fait perdre de son sens. Au point même,
comme le fait Henri Angélique, de s'interroger sur la nécessité de
faire une pause, le temps qu'un sursaut arrive.
Pourquoi avez-vous écrit ce texte sur le
carnaval ?
C'est mon état d'esprit que j'ai décrit. Je
suis parti d'un constat alors que j'étais sur place à gérer la
sécurité du carnaval avec les différents agents. J'ai été abasourdi
par ce que j'ai vu : des bandes de jeunes qui se battent et même
pire, des jeunes femmes de 16 ou 17 ans. Là, j'ai voulu tout
abandonner en me disant « je ne sais pas où on va », mais
plutôt que de rester figé, je me suis dit qu'il fallait que je
réagisse et je me suis demandé si la solution ne serait pas de
suspendre le carnaval un petit temps pour nous amener à réfléchir.
Pourtant, on fait tout, on s'organise des mois à l'avance pour
essayer d'anticiper les difficultés, pour organiser la mobilisation
de policiers supplémentaires pour essayer d'éviter les
débordements.
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