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Catastrophe naturelle : le Sénat intègre un amendement sur les sargasses dans une proposition de loi

31 October 2024
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Au Sénat, ce mardi (29 octobre), le sénateur guadeloupéen Victorin Lurel a réintégré un amendement de la sénatrice martiniquaise Catherine Conconne visant à classer l'échouage de sargasses au sein d'une proposition de loi sur l'indemnistation des catastrophes naturelles. Il faudra attendre la réponse de l'Assemblée Nationale. 

"Nous pouvons enfin classer les sargasses comme catastrophe naturelle", s'est réjouit le sénateur guadeloupéen et ancien ministre des Outre-mer Victorin Lurel, sur ses réseaux sociaux. 

Lors d'un débat au Sénat en lien avec une proposition de loi sur le régime d'indemnistation des catastrophes naturelles, ce mardi (29 octobre), le vice-président de la délégation sénatoriale aux Outre-mer a réintégré un amendement proposé par la sénatrice martiniquaise Catherine Conconne, il y a déjà plusieurs années. La volonté étant de classer l'échouage de sargasse dans nos territoires comme catastrophe naturelle. 

En attendant la navette parlementaire

"Une nouvelle fois, cet amendement essentiel a donc de nouveau été adopté. Je remercie vivement mon collègue pour avoir porté cette nouvelle tentative, a indiqué Catherine Conconne, dans un communiqué. Il faudra maintenant poursuivre cette bataille afin que cette proposition de Loi soit adoptée conformément à l’Assemblée Nationale, afin de graver dans le marbre cette juste reconnaissance des sargasses comme catastrophe naturelle."

La sénatrice martiniquaise espère que cette avancée obtenue soit suivie d'effets concrets et validée au niveau de l'Assemblée nationale, lorsque la proposition de loi arrivera au Palais Bourbon. Il y a quelques années, lorsque Catherine Conconne avait proposé cet amendement, le gouvernement ne voyait pas de lien direct entre le phénomène des sargasses. Or, selon la direction de séance du Sénat, "le fait qu’un phénomène soit inédit et peu étudié ne peut constituer un argument valide pour ne pas le considérer comme une catastrophe naturelle, d’autant plus lorsque l’on considère les mutations de notre planète du fait du réchauffement climatique."

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